Ce documentaire fascinant suit trois femmes traversant l'Atlantique à la voile afin de traquer la pollution plastique.
Luttant contre les tempêtes et les mers calmes, elles nouent un lien profond avec la nature, partageant un témoignage passionnant sur la résilience, le sentiment d'unité et l'urgente nécessité de protéger nos océans.
Synopsis :
Après plus d'un an à retaper un vieux voilier et un mois à attendre le vent, trois femmes ont levé l'ancre de Caroline du Nord et mis les voiles, la boussole pointée vers l'est.
Leur mission était simple : suivre le mouvement de la pollution plastique le long du Gulf Stream jusqu'en Europe.
Au moment du départ, le périple s'est avéré beaucoup plus complexe.
Kiana navigue en solitaire sur le Mara Noka depuis 2018, elle est habituée aux traversées océaniques. Lærke et Alizé, en revanche, n'avaient que peu ou pas d'expérience en navigation, et surtout pas en transatlantique - alors que la terre disparaissait derrière elles, le sentiment de communion entre elles, le bateau et l'océan les a envahies émotionnellement tel un raz-de-marée.
Les deux premières semaines ont apporté l'aventure attendue, mais aussi l'introspection à laquelle elles ne s'attendaient pas.
Quatre jours de calme dans un océan recouvert de plastique ont été suivis par trois puissantes dépressions, des vagues de 10 à 20 pieds, des voiles déchirées, des lits trempés, de la pluie et aucun soleil. Alize a eu le mal de mer durant cette période, n'arrivant pas à avaler de nourriture ou d'eau, mais elle a réussi à filmer pendant toute cette période. Les jours se suivent et les seules sorties sont pour aller aux toilettes, ou parce qu'il vaut mieux être aspergé par les vagues que d'être dans des cabines humides et étouffantes, avant que le vent ne se calme et que les nuages ne cèdent la place à un soleil bien mérité.
Le reste du voyage s'est déroulé sous le signe de la réflexion et de la connexion. L'unité de la nature et de l'humain s'est illustrée sous sa forme la plus vivante, à travers la splendeur de l'océan. Après avoir été secouées par une tempête intérieure tout aussi réelle que les coups de vent, l'apparition du soleil a apporté un certain apaisement à chacune des femmes, et le bruit des rires a fini par devenir plus fort que celui du vent.
30 jours en mer, sans notion de temps ni obligation - à l'exception de la nuit, du jour et des autres - et une routine simple et vieille comme le monde - se reposer, manger, pêcher, profiter et attendre - ont été interrompus par l'île enchanteresse de Flores.
L'approche de la terre fut la partie la plus difficile du voyage, car aucune des femmes ne voulait abandonner cette relation spéciale qu'elles avaient créée entre elles, les unes avec les autres, et l'unicité. Le retour à la civilisation a ravivé les idées de leur départ : attirer l'attention sur notre impact sur l'élément vital de la planète, l'océan, et permettre au plus grand nombre de se plonger dans ses émotions et de tirer les leçons de ce voyage, au travers d'une magnifique expérience photographique.
Plus d'informations : https://www.womenandthewind.com/